Les croyances

Les croyances créent la réalité !

Grégory Perrin

3/11/20259 min read

Les croyances



Je vais vous partager ma plus grande croyance.

« Toutes les croyances qui existent, même totalement opposées, sont vraies ! »

Chacun appréhende le monde à sa manière. Les croyances sont des filtres qui tissent la toile de notre réalité.

Imaginons l’invisible comme une grande étendue, un grand espace… de rien, puisque rien n’existe tant que ce n’est pas nommé, imaginé (voir plus bas l’expérience des fentes de young). Comme l’humain a besoin de se représenter les choses (puisque le « rien » ne peut pas être imaginé), il va « créer » des formes représentatives ou des êtres imaginaires (ou ayant existé). Donc, qu’il fasse appel à Jésus, à Bouddha, aux animaux totems, aux anges, aux fées… c’est pareil ! C’est comme un océan de pâte à modeler, vous créez la forme que vous désirez et elle existe ! Mais c’est toujours de la pâte à modeler. L’énergie est unique, mais elle peut prendre toutes les formes. Ensuite, vous la nourrissez d’émotions et elle prend vie (dans VOTRE monde) et c’est très bien tant que vous n’imposez pas votre création aux autres et que celle-ci vous est bénéfique.

Pour étayer mon propos, je vous partage une expérience qui m’est arrivé lors d’un atelier où j’apprenais aux personnes à voir les auras. Je décris la technique aux participants et je demande un/une volontaire pour qu’on regarde tous son aura. Chantal se propose et ce que j’ai vu dans son énergie et que d’autres participants ont confirmé (nous travaillions sans rien dire, nous devions juste décrire sur papier ce que nous voyions) m’a surpris au plus haut point ! J’ai vu un ange (avec les ailes et tout et tout), alors qu’à cette époque j’avais beaucoup de convictions, dont celle que les anges n’existaient pas ! Elle nous a ensuite confirmé qu’elle vivait depuis toute petite avec « son ange gardien ».

C’est à ce moment-là que j’ai compris ce que je viens de vous partager. Alors depuis, ce que me racontent les gens que je rencontre sur leur univers intérieur, énergétique… j’y crois. Pour autant, les anges ne font pas partie de ma construction de la réalité simplement parce que d’autres énergies (ou symboles) sont plus pertinents par rapport à mon système de croyance.

Nous créons notre réalité

Cela fonctionne pour le positif comme pour le négatif. Si je crois dur comme fer que je suis envoûté, si j’imagine des esprits malfaisants autour de moi, ceux-ci se mettent à exister… et j’en souffre !

Le maître spirituel Osho nous raconte cette histoire :

Un jour, au cours d'un voyage, un homme arriva accidentellement au paradis. Le voyageur fatigué s'endormit sous un arbre. En s’éveillant le lendemain matin, il se dit :

J’ai faim, il faut que je trouve quelque chose à manger.

Sur le champ, des plats délicieux se matérialisèrent devant lui. Il était tellement affamé qu’il ne prit pas garde au côté miraculeux de l’évènement. Un ventre creux ne perd pas son temps à philosopher. Quand il fut repu, le voyageur eut envie d’autre chose :

J’ai vraiment soif maintenant, j’ai besoin de me désaltérer, se dit-il en regardant autour de lui.

Soudain du vin des meilleurs crus et d’autres boissons rafraîchissantes apparurent devant l’homme ébahi. Il s’installa à l’ombre de l’arbre et profita de toutes les boissons, tout en se posant quelques questions :

Qu’est-ce qu’il se passe ? Suis-je en train de rêver ? Y a-t-il des fantômes cruels par ici qui me joueraient des tours ?

Dans l’instant, des spectres horribles se jetèrent alors sur lui. Au comble de la terreur, l’homme hurla :

Ils vont me tuer !

Et il fut tué.

L'Eden indien comprend des arbres à souhaits: il suffit de s'asseoir au pied de tels arbres et de formuler une demande pour la voir se réaliser sans le moindre délai. Mais l’homme ne le savait pas !

Dans l’invisible, chaque pensée est créatrice

Vous connaissez tous des gens malchanceux, « poissards », n’est-ce pas ? Ces personnes qui à longueur de journée clament haut et fort ne pas avoir de chance. Et ils ont raison ! Puisque plus ils le verbalisent, plus la croyance se renforce, plus elle devient une réalité énergétique, plus elle peut s’ancrer dans la réalité (par l’intermédiaire de notre cerveau qui est l’ouvrier qui s’occupe de donner vie à nos pensées). Ils utilisent parfaitement leur capacité à être créateur. Leur cerveau (qui est un univers en miniature, soit dit en passant) se met en mode sélection et ne voit plus que la malchance. Et pour ne pas entrer en dissonance cognitive, il doit faire en sorte que la malchance devienne un quotidien pour la personne. Il lui fait se prendre les pieds dans le tapis, avoir une conduite en voiture qui l’amène à avoir un accident… Des situations qui « prouvent » que la personne est bien un poissard.

Si j’ai la croyance que personne ne m’aime (arrête un peu Caliméro !), j’agis, je réagis, je communique, inconsciemment, de manière à me faire rejeter. Ainsi mon cerveau peut continuer à vivre avec ce qui fait son équilibre depuis toujours : la croyance que personne ne m’aime.

Pourquoi je parle de l’univers ET du cerveau ?

Parce que pour moi, les deux sont la même chose. Notre cerveau est comme un univers miniature. Toutes ses structures internes sont identiques aux structures de l’univers. Je vous invite à aller regarder sur youtube des reportages ou conférences qui traitent du sujet, c’est passionnant. Alors quand je cite l’univers (que certains appellent Dieu, le grand Tout, la Source ou autre) ou le cerveau, comprenez que pour moi, c’est la même chose.

Croire, c’est voir !

Les anciens guérisseurs étaient souvent « désignés » comme tels. Ils étaient « le cinquième enfant » (vous savez, celui qui a un don !). Ou alors celui à qui le grand-père avait « transmis » son don avant de mourir, ou bien celui qui était né à telle date… Bref, toutes ces croyances populaires étaient si profondément ancrées qu’elles ne pouvaient pas ne pas être vraies. Donc le guérisseur était intimement persuadé qu’il avait un don et de fait… il en avait vraiment un !

Connaissez-vous l’histoire de Maria Callas, cette talentueuse cantatrice grecque ?

Un journaliste dit un jour à la mère de Maria :

Vous devez être fière de votre fille, ça devait être un ravissement quand elle chantait déjà quand elle était enfant ?

Pas du tout, répond-elle, elle chantait très mal et sa voix était criarde.

Le journaliste, surpris demanda alors :

Comment expliquez-vous sa grande réussite grâce à sa merveilleuse voix alors ? Que lui disiez-vous quand elle était enfant ?

Je lui disais simplement : « c’est très bien Maria, continue, tu as une voix extraordinaire et tu vas devenir une grande cantatrice ».

Vous pouvez comprendre comment la mère de Maria a appliqué le premier accord toltèque : « Que ta parole soit impeccable ». La croyance née de la parole de la mère (la référente) est devenue une réalité parce que Maria y a cru !

Une autre histoire ?

En 1983, Cliff Young, un fermier australien de 61 ans, s’est présenté à la ligne de départ de la première course extrême de 850 kilomètres reliant Sydney à Melbourne en Australie. À l'époque, ce type de course à pied se courait habituellement en 6 jours et demi. Sur la ligne de départ, tous les marathoniens, des habitués du type IRONMAN sont présents avec tout leur équipement moderne alors que Cliff Young se tient sur place avec un gilet, une casquette et des bottes de pluie parce qu’il s’était dit que ça pourrait être utile lors des jours pluvieux.

Les autres concurrents marathoniens, le voyant habillé de la sorte se moquent de lui et lui demandent :

Que fais-tu ici le fermier ?

Je viens participer à la course !

Tu viens faire la course ? Mais as-tu déjà participé à une course avant ?

Non.

Et tu commences ça avec une course extrême de 6 jours et demi ?

Oui.

Pourquoi ?

C’était la seule date de libre sur mon agenda.

Ok ! Mais qu’est-ce qui te fais croire que tu peux courir la course et tenir le coup ? Es-tu entraîné ? As-tu un coach ?

Non, je n’ai rien de tout ça ! Mais comme je suis un fermier et que je n'ai pas de tracteur ni de cheval je dois moi-même courir après mes vaches le soir pour les ramener à l'étable. Parfois, lors de certains soirs de tempête, je peux courir dans le champ pendant plus de 24 heures sans dormir et c’est ce qui me fait croire que je suis capable de tenir le coup pour la course.

Au coup de feu du départ de la course, tous les concurrents partent rapidement alors que Cliff Young court tranquillement derrière en faisant de tous petits pas. Petits pas que l’on appellera plus tard « The Cliff Young shuffle ».

À l'époque, en 1983, la façon de faire en course extrême, stipulait que pour performer dans cette discipline, il était recommandé en tant que marathonien d'appliquer le système suivant: courir pendant 18 heures et dormir pendant 6 heures.

Cliff avait un avantage que personne ne savait. Parce qu’il n’avait jamais eu de coach, parce qu’il n’avait jamais eu la chance de parler à d’autres coureurs expérimentés et parce qu’il n’avait jamais lu de livre sur la course extrême, Cliff ne connaissait rien de la façon de faire de l'époque en matière de course extrême.

Ainsi le premier soir, alors que tous les autres coureurs devant lui se sont couchés après 18 heures de course, Cliff les a dépassés en exécutant son petit « Cliff young shuffle » sans savoir qu’il aurait dû s’arrêter, personne ne lui ayant dit. Cliff couru donc sans arrêt, sans dormir, pendant 5 jours et demi et brisa le record de la course extrême de l'époque par plus de 12 heures à l’âge de 61 ans. Il a fait la Une des journaux et a permis aux marathoniens d’évoluer dans leur compréhension du métabolisme et d’adopter un nouveau style de course plus performant .

Voyez-vous à quel point ce que vous vous dites à de l’importance ? Ça vaut aussi pour devenir Hyper Synchronisé ! Vous devez croire que c’est possible… et facile.

« Ils ne savaient pas que c’était impossible alors ils l’ont fait »

Mark Twain

Voici encore une petite histoire qui circule dans le milieu de l’hypnose et de la psychothérapie

« Une femme consulte un neurologue qui lui découvre une grosse tumeur dans le cerveau. Un rendez-vous est pris pour des examens complémentaires 15 jours après. Ce jour-là, surprise, il n’y a plus de tumeur visible. Troublé, le neurologue lui demande de revenir la semaine suivante. Le jour du rendez-vous, la tumeur est à nouveau là. Le neurologue convoque alors des collègues à lui et ils étudient le cas de cette dame. Plusieurs fois l’examen est refait et régulièrement, la tumeur disparaît et réapparaît à sa guise. Ils fouillent alors beaucoup plus dans l’histoire de cette femme et finissent par découvrir qu’elle a été diagnostiquée pour un trouble dissociatif important. Elle possède deux personnalités distinctes. Ils ont alors conclu que dans une de ces personnalités, cette femme était persuadée d’avoir une tumeur alors que dans l’autre, elle était convaincue que non. »

Alors mythe ou réalité ? Je ne sais pas vraiment.

La neuroscience nous éclaire beaucoup plus facilement sur ce phénomène aujourd’hui

« Une étude d’ampleur a été menée sur des enfants. On leur a fait une analyse de sang, notamment pour mesurer leurs défenses immunitaires. On leur a proposé ensuite de regarder le dessin animé avec Maestro, « il était une fois la vie » (pour les plus jeunes, un coup d’œil sur internet vous donnera la référence) et d’imaginer que c’est dans leur corps que les globules blancs défendent l’organisme et le renforcent. Les enfants ont une grande capacité à se faire de l’auto-hypnose et donc à croire à ce qu’ils sont en train de vivre. Ils se sont alors imaginé les petites défenses immunitaires grandir à l’intérieur de leur corps.

Après le dessin animé, les scientifiques ont refait les mêmes analyses et ont découvert que les défenses immunitaires des enfants avaient augmenté de 30 % !

Je pourrais vous citer des centaines d’études de neuroscience qui prouvent que nous avons une action sur notre corps par la qualité de nos pensées (et donc sur notre vie).

L’univers n’a pas d’intention particulière envers nous, il est juste le créateur de notre modèle intérieur que celui-ci soit positif ou négatif !

Henry Ford avait une citation au-dessus de son bureau :

« Crois que tu vas réussir ou crois que tu vas rater de toute façon tu as raison ».

Pour en finir avec cette information, je vous invite vivement à aller voir une vidéo qui explique la découverte des « fentes de young » qui prouvent qu’une onde (énergie) devient particule (matière) seulement quand elle est observée ! Vous imaginez ce que cela implique ? Que votre monde existe juste parce que vous en êtes l’observateur. Alors la question à se poser c’est : quel monde (personnel) ai-je envie de construire ? Qu’est-ce que j’ai envie de vivre au quotidien ?